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Tristoune Banane répond au Bedos à grande bouche

« Euthanasie ta mère et termine ton bouquin…. » C’est d’une écriture féroce et acide que l’humoriste Nicolas Bedos exécutait le 23 septembre 2011, dans les colonnes du magazine Marianne, – sous le titre, «Tristane, ma meilleure amie »-, la romancière et chroniqueuse (sur Paris Première), Tristane Banon, dont il faut rappeler qu’elle porta plainte contre Dominique Strauss Khan en juillet 2011, expliquant dans les colonnes de l’Express.fr : « Je n’en peux plus d’entendre dire que je suis une menteuse du fait que je ne dépose pas plainte. Depuis huit ans, je porte cette histoire seule… »

 Ce avant que l’affaire en question ne soit classée sans suite par la justice, au mois d’octobre de la même année. Dans son dernier livre, Nicolas Bedos publie cette fameuse chronique, remettant du coup le feu aux poudres…

Car le moins que l’on puisse dire, c’est que neuf ans après qu’elle ait éclaté, cette affaire continue d’obséder certains chroniqueurs. Ainsi de Nicolas Bedos qui, dans le style corrosif qui lui appartient, démarrait son billet en rendant un vibrant hommage à Anne Sinclair. Extrait: «! Non ! Anne n’est pas le modèle désuet de la soumise aux yeux fermés (comme le vocifère ma marraine adorée – Gisèle Halimi- que je préfère en tête-à-tête à déjeuner qu’en tête à claque sur ITélé), bien a contraire, marraine, Anne , c’est l’avenir de nous tous : l’amitié dans l’amour, des « a »minuscules servant de circonflexe au grand « A » du verbe aimer… »

Un feu d’artifice. Soutien à DSK, hommage à son ex-épouse ! L’humoriste en venait, ensuite, à sa cible du jour, Tristane Banon.

Et on pouvait lire:

«L’impresario de Tristane Banon (qui se fait passer pour sa mère) lui souffle un « J’accuse DSK » dont le style juvénile rappelle davantage Anna Gavalda que l’auteur de Germinal. Qu’elle ait été brutalisée ou non par un malade mental (Rocard n’est pas gâteux, Rocard est franc), cette romancière convalescente est moins bonne que Torreton dans le rôle de la victime. J’en profite pour implorer Tristane d’arrêter de me citer dans la presse comme « son meilleur ami ». Du peu que je m’en souvienne (il était tard dans mon whisky), je ne l‘ai croisé qu’une fois, dans une boîte à la mode ringarde, et ce fut un peu court pour parler de symbiose. Elle a juste eu le temps d’évoquer ses projets, qui sont restés muets, la rubrique des faits divers l’empêchant sans doute de squatter les pages cultures. Dommage. Tristane, fragile Tristane, retardataire lacrymale : puisque à te lire nous sommes désormais comme les deux doigts de la main, permets moi de te rappeler que la justice fonctionne. Elle te paraît sans doute trop lente, mais vu les huit années qu’il t‘a fallu pour porter plainte, je t’invite aujourd’hui à davantage de modestie. Conseil de bon copain : euthanasie ta mère et termine ton bouquin…. »

Ces propos ne pouvaient pas ne pas faire réagir l’intéressée, dont nous publions ci-dessous la réplique.

 

« Nicolas Bedos, mon « Meilleur » ennemi

 Cher, très cher Nicolas,

 Sois heureux, satisfait, comblé…ça y’est, je t’ai ENFIN remarqué ! Un an que tu me fais des signes désespérés, un an que tu me chroniques dans Marianne, m’apostrophes chez Ruquier, me dézingues chez Toussaint, tout ça dans le but, tu as fini par l’avouer sur France 2, de m’inviter à déjeuner. Et dire que je ne t’avais pas repéré, même pas calculé, toi qui n’étais pour moi que le fils de ton père. Mais Nicolas, sais-tu qu’il y a des méthodes plus simples que d’aller faire la pute mythomane dans la lucarne pour qu’une fille te remarque ?

J’avoue, quand tu as écrit dans Marianne que je te disais mon « meilleur  ami » à longueur d’interviews, alors que la presse ne m’avais JAMAIS rien demandé à ton sujet (désolée de t’apprendre, cher ennemi, que ton nombril n’est pas le centre de tout), j’avoue que j’aurais du comprendre le message : « Mais vois-moi Tristane, je suis là, lève un tout petit peu les yeux de ton chien pour m’apercevoir qui bave devant toi, la queue basse ». Et non, je ne voyais rien. Je me souvenais vaguement d’un garçon croisé ivre dans un bar à la mode, tu partageais alors la vie d’une brune qui ne pouvait pas être ta mère mais n’avait plus l’âge d’être ta sœur, et tu hurlais qu’elles faisaient « toutes chier à vouloir faire des mioches, ces pétasses de bonnes-femmes ! »

Je ne sais pas, peut-être, chacun en jugera. Alors chez Ruquier tu recommences, m’ordonnes d’euthanasier ma mère (penses-tu qu’elle ferait barrage entre nous ?) et de manger, ce que nous allons faire ensemble, donc. Après avoir dîné avec le père il y a quelques années, ce qui te permit de me dire gérontophile ; je vais donc déjeuner avec le fils. À peu de choses près, il n’est pas impossible que je ne fasse pas la différence.

Face à toi, j’aurais l’impression d’avoir tout à la fois Stéphane Guillon, en moins bon, et Guy Carlier, en moins gros. Sauf qu’aucun n’a ta malhonnêteté intellectuelle, ni ta virtuosité pamphlétaire il est vrai, mais c’est un fait, tu es unique. Car vois-tu, après tant d’appels du pied, j’ai fini par lire ton livre. Avant de partager ta table, c’était la moindre des choses, ne trouves-tu pas ?

Il serait trop long d’énumérer le nombre de mensonges que tu peux cracher sur mon nom, tu te déclares mythomane et toi seul a décidé que ça t’octroyait ce droit de décapiter par les mots, brillamment j’en conviens, ceux qui passent sous ton stylo. Mais du coup, je m’interroge : écris-tu ce que tu crois, ce que tu sais, ce dont tu rêves, ce que tu désires ? Car enfin, le minimum serait de prévenir le lecteur, qu’il sache où il va. J’ai bien compris que tu tuerais ton père pour un bon mot, non content de l’avoir achevé à répétition sur scène ; mais à bientôt 33 ans, l’âge christique, penses-tu parfois aux conséquences de tes conneries si bien écrites ?

Car enfin, s’il est vrai que notre président « Normal » te faisait, il n’y a pas si longtemps, annuler tes PV, comprends bien que ça nous fera voir sa « normalité » sous un angle résolument neuf (à moins que nous décidions tous de lui envoyer nos contraventions avec une recommandation de ta part) ! Que Julien Hollande te dise réellement que personne ne peut encadrer Valérie Trierweiler autour de lui, ou que tu l’inventes, ne revient pas tout à fait au même.

Mais revenons à nous, et puisque tu as l’air de t’en inquiéter, je te rassure, je mange autant que tu sniffes, c’est dire si je suis plutôt loin de l’anorexie. Déjeunons puisque tu le souhaites, mais alors sois chic, choisis-nous au moins une bonne adresse ! »

Source :  le blog de l’Express, Article de Renaud Revel

On parle de Lorient dans le New York Times!

Follow the Leader, to Extremes

‘17 Girls,’ Directed by Delphine and Muriel Coulin


Jerome Prebois/Strand Releasing

From left, Esther Garrel, Roxane Duran, Louise Grinberg and Juliette Darche in the film “17 Girls,” based on real events.

By 

There is no underestimating the intensity of teenage peer pressure when a queen bee has a crazy idea. In Delphine and Muriel Coulin’s “17 Girls,” Camille (Louise Grinberg), the imperious alpha girl in her high school class, becomes pregnant. Encouraged by Camille, her female classmates follow suit.

This French film, based on real events that took place in Gloucester, Mass., in 2008, has been relocated to Lorient, a shabby port city on the Brittany coast and the hometown of the filmmakers, who are sisters. The movie takes you inside the dreamy collective mentality of bored, mildly rebellious girls who look with horror at the lives of their mostly working-class parents. A core group makes a pact to have babies simultaneously and bring up their children together. The inner circle widens, and in short order 17 girls are pregnant.

One is so desperate to belong that she volunteers to pay a boy 50 euros (about $65) to impregnate her. Another fakes pregnancy by stuffing her shirt with a pillow and is exiled when her ruse is discovered. As the girls’ bellies swell, the camera follows them to ultrasound scans and birthing classes. As for the boys, most hover in the background, appearing only long enough to serve their purpose.

Wavering between light comedy and drama with wonderfully natural performances, “17 Girls” doesn’t judge anyone’s behavior. In scenes of a faculty meeting and of a principal addressing irate parents, befuddlement reigns. There is talk of distributing birth-control pills and of setting up a condom dispensary. In one scene the students, shown a close-up film of an actual birth, avert their eyes and make retching noises.

“17 Girls” eventually shows a few of the hazards its dreamers have failed to anticipate, but even then its cautionary tone remains soft. Although the movie fades into a narrative murk, it excels at evoking the balance between child and grown-up in these partly unformed women, whose bravado compensates for all they lack in knowledge and experience. Their determination forms an unbreachable wall between them and adult authority.

As a voice-over late in the movie reminds us, “At 17, you’re bursting with wild energy, and nothing can stop you.”

17 Girls

Opens on Friday in Manhattan.

Written and directed by Delphine and Muriel Coulin; director of photography, Jean-Louis Vialard; edited by Guy Lecorne; set design by Benoît Pfauwadel; costumes by Dorothée Guiraud; produced by Denis Freyd; released by Strand Releasing. At the Lincoln Plaza, Broadway and 62nd Street. In French, with English subtitles. Running time: 1 hour 30 minutes. This film is not rated.

WITH: Louise Grinberg (Camille), Juliette Darche (Julia), Roxane Duran (Florence), Esther Garrel (Flavie), Yara Pilartz (Clémentine), Solène Rigot (Mathilde), Noémie Lvovsky (School Nurse), Florence Thomassin (Camille’s mother), Carlo Brandt (Head of the School), Frédéric Noaille (Florian) and Arthur Verret (Tom).

Article original publié le 20 sept dans le New York Times

Viré d’un bar à cause d’une coiffure ringarde

L’histoire se déroule en Australie. Un homme boit un verre avec des amis dans un nouveau bar branché de Perth.
Fringues : ok
Chaussures : ok
Coiffure : Mulet… Oui un mulet!

Ce qui devait arriver, arriva : le videur le vida. Je suppose que la conversation ressemblait à ça :

Le videur au bon goût : « Eh toi au bar, il faut partir, mais tes copains peuvent rester »
Le client ringard : « Ah ouais et pourquoi ? »
Le videur au bon goût : « Parce que ta coupe de cheveux est à chier »
Le client ringard : « C’est vraiment pas sympa! Je suis un mec cool moi, je fais rien de mal »
Le videur au bon goût : « Je sais mais bon, toi et ton mulet faites peur aux autres clients »
Le client ringard : »J’vais l’dire aux journalistes du Herald Sun! »

Ouais je sais, je sais, heureusement que je ne suis pas journaliste…

Une coupe pareille, c’est tellement rare de nos jours. A la place du videur, je lui aurais payé un verre. 

Les Histoires d’Amour finissent mal…

En généraaaaaaaaaaaal… La plupart des mariages auxquels j’ai assisté sont des échecs cuisants (True story). Voici 5 exemples* qui prouvent ma malédiction. Un conseil: ne m’invitez surtout pas à votre mariage!

Micha et Kévin : 2 mois

Un couple de californiens peut-être? Look total blonds et surfeurs. Ils avaient l’air tellement « cool » et « aloha ». Ben pas tant que ça en fait puisque que j’ai appris au moment de leur divorce , qu’ils passaient leur temps à se pouiller. Ahhh, les jolies apparences…

Sandrine et Nicolas : 7 mois

Un ex m’avait traîné à ce mariage familial très « rural ». Une beuverie général. Vu le patelin où ils vivaient, n’importe qui peut y devenir alcoolique. La mariée, qui me détestait, avait pris soin de m’inscrire à tous les jeux les plus débiles et beaufs de la journée. Après avoir souvent essuyé ses critiques concernant mon style de vie, c’est avec un plaisir non dissimulé que j’ai appris son divorce.

Victoria et Stéphane : 10 mois

Ils étaient jeunes, beaux et fortunés. Tout pour plaire et tout pour réussir. Ensemble depuis l’adolescence, ils ne s’étaient jamais quittés. C’est tout naturellement qu’ils se sont mariés en grande pompe dans une immense cathédrale puis dans un splendide château. Pour le meilleur sûrement mais vraisemblablement pas pour le pire. Quelques mois et des gros ennuis de santé plus tard : le divorce.

Lisa et Jonathan : 1 an 1/2

Bah! Comme je dis toujours « les couples non assortis ne durent pas ». Il y a peut-être des exceptions mais ces deux là illustrent très bien ma pensée. Lui était plutôt pas mal dans son genre et elle, un cageot (faut appeler un chat « un chat »), adorable et gentille mais un cageot. Ils se sont mariés, et il s’est barré avec une fille plus jolie. Voilà.

Viviane et Gaspard : 4 mois

En couple depuis des lustres, 3 enfants, une maison et tout qui va bien. Ils décident de se marier… pour divorcer 4 mois plus tard. Incroyable.

 

 

 

Si mon mec me demande en mariage, je dis quoi ????

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* Les histoires ne sont pas fictives. Seuls les noms on été changés.